Depuis quelques années déjà, les SCPI séduisent de plus en plus de français. Selon les chiffres annoncés par les professionnels du marché, la capitalisation totale en 2017 a atteint les 50 milliards d’euros et ces derniers prévoient un taux de distribution moyen de 4,4 % (pour les SCPI de rendement). En 2018, les spécialistes de la gestion d’investissements immobiliers comptent aller plus loin et trouver de nouveaux investisseurs.
Qu’est-ce qu’une SCPI ?
Les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI sont desgroupements qui permettent d’investir dans ce domaine tout en fonctionnant sur un système de parts détenues sur les actifs. Il en existe trois sortes. Tout d’abord, les SCPI de rendement vont détenir des actifs immobiliers et vont pouvoir se rémunérer sur les revenus tirés des baux commerciaux. Ensuite, les SCPI fiscales permettent de réduire le montant de l’impôt sur le revenu en investissant dans les logements neufs ou anciens (SCPI Pinel, Malraux, Borloo, ou encore déficit foncier) éligibles à la défiscalisation. Enfin, on trouve également celles de plus-value qui vont permettre de gagner plus d’argent en fonction de la valeur augmentée sur le maché au fil du temps.
Des facilités de gestion
Les sociétés civiles de placement immobilier sont spécialisées dans les investissements et ont une connaissance très pointue du marché. Elles gèrent de manière globale, c’est à dire de la recherche d’investisseurs au moment de la collecte de fonds, à la rémunération de ces derniers en fonction des parts détenues par chacun. C’est à elle que revient la tâche de faire entrer ou sortir des actifs en définissant une stratégie spécifique et rentable. Néanmoins, il faut penser à long terme, car les retours se font dans la durée, au fil des années. Il est donc important de faire le bon choix et de bien définir l’objectif de son projet. Certains se tournent vers les SCPI pour s’assurer une meilleure retraite. D’autres trouvent qu’elles offrent une meilleure stabilité que la plupart des placements boursiers dont les fluctuations sont parfois imprévisibles.
Dans quel secteur peut-on investir ?
À l’origine, les SCPI détenaient des actifs assez variés. La répartition géographique est assez équilibrée puisqu’il y a autant d’investissements réalisés à l’étranger, en Île-de-France et en région. D’abord, la première solution se trouve dans les commerces. Les promoteurs appellent les investisseurs dans le cadre de la construction de locaux commerciaux (aux pieds des résidences privées, galeries et grands centres commerciaux…). Ensuite, il est possible de privilégier l’immobilier de bureaux dans le secteur des services et de l’administratif. Peu à peu, certaines ont décidé de se focaliser dans des secteurs d’activités pour obtenir plus de rendement. C’est le cas par exemple cette année, où l’on observe un certain regain d’attrait pour le domaine de la santé. Ces SCPI investissent dans l’immobilier hospitalier, les EPAD et les maisons de retraite.
Quelles perspectives en 2018 ?
Si l’on observe les chiffres donnés par certains prestataires du marché, les SCPI vont continuer d’attirer de nombreux investisseurs. Il semblerait que l’immobilier de bureaux soit plus rentable en ce moment que celui des commerces, car le taux de vacance est beaucoup plus faible. Ensuite, il est probable que les SCPI qui collectent des fonds pour détenir des actifs à l’étranger soient en augmentation.
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