Certaines grandes villes de France ont connu ces deux dernières années d’abord une augmentation des prix de l’immobilier en 2017 puis un effondrement annoncé en 2018. En France, la moitié des grandes villes de plus de 100 000 habitants voit le prix des logements stagner et même baisser parfois, comme à Limoges ou Mulhouse.
2017 et ses records
En 2017, ce n’est pas moins de 1 million de transactions qui ont eu lieu selon l’estimation des professionnels. Cette année-là, le pourcentage des emprunts est demeuré stable à un taux très faible ce qui a facilité l’investissement de ménages solvables. Cette stabilité a été facilitée tout au long de l’année par la baisse du chômage en France.
Des villes comme Bordeaux ont connu d’autres faveurs telles que la construction d’une nouvelle ligne de TGV Atlantique (+ 12,7 % d’augmentation du prix des biens). Brest en a également profité sur les logis en résidence moderne avec ascenseur, parking et vue sur la rade se négociant à plus de 3 000 € le m² avec une forte croissance (9,3 %).
Le prix des logements a également connu une hausse considérable à Saint-Étienne (6,9 %) après la rénovation de plusieurs quartiers de la ville. Lille et Paris bénéficient respectivement de plus de 7,8 % et de plus 7,7 % comme taux ou la barre est fixée à plus de 10 000 € le m². Il en est de même pour Lyon qui a profité de toute cette croissance positive (8,5 %). Nantes, Strasbourg, Villeurbanne complètent le tableau avec un taux allant de 5 à 7,8 %. Le pic est déjà sûrement atteint. Il est annoncé prochainement par les spécialistes une baisse considérable des prix de logements.
2018 et l’effondrement du marché
Après cette forte hausse observée en 2017, le marché de l’immobilier entame une régression dans les premiers mois de cette nouvelle année. À Nîmes par exemple, ou encore au Mans ou à Tours, où suite à l’augmentation brusque des prix l’année précédente s’installe un ralentissement progressif.
D’après cette agence immobilière à Tours :
la régression du secteur immobilier sur Tours à atteint les 3 % depuis le début de l’année
À Limoges, Besançon et Mulhouse, la régression atteint les 3 % aussi et le marché parisien n’échappe pas non plus à ce ralentissement de la hausse annuelle du prix des logements anciens. Tandis qu’au même moment à Lille et Lyon, les taux se stabilisent à 8 %.
Pourtant la baisse des prix des logements récemment remarquée dans certaines agglomérations est difficilement envisageable à l’échelle nationale. La seule condition pour que l’effet s’étende sur l’ensemble du territoire est que les taux de crédit augmentent démesurément. Pour le moment, les taux actuels favorisent une capacité d’emprunt de 210 000 €, ce qui correspond au prix moyen d’acquisition d’un logement ancien.
Le volume des transactions immobilières de cette année devrait en principe retomber à 900 000 ventes sauf imprévu. Tout ceci au profit des requérants qui pourront obtenir des marges de négociations importantes fixées à un peu plus de 4 %.
À l’inverse, des villes comme Nantes conservent leur très forte demande en logement (+21 % en 2017) tandis que l’offre d’appartements a chuté de 34 %.
Pour en savoir plus, cet article vous donne quelques informations relatives aux prévisions sur le marché de l’immobilier en 2018.
Sommaire de l'article :