Les résultats des principales banques françaises pour le produit net bancaire et le résultat net part du groupe sont tous satisfaisant. Ces principales banques sont le BNP Paribas, le Crédit Agricole Groupe, le Crédit agricole SA, la Société Générale, le BPCE, le Crédit mutuel-CM11 et la Banque postale. Ils ont en total dégagé une somme de 23,5 milliards d’euros de bénéfices grâce à la diversification. Cette progression se poursuivra sans surprise pour cette année 2017.
Banques françaises : le bilan
Pour le début de l’année 2016, le marché a été chahuté avec des vagues de renégociation de crédits immobiliers. Ce sont en fait les faiblesses des taux d’intérêts qui ont provoqué cela. Le Brexit n’a pas affecté l’ascension des banques françaises. On peut s’apercevoir de cela grâce aux chiffres de 2016 qui ont dépassé de loin les chiffres de 2015.
La performance de ces principales banques françaises s’explique aussi par la perte de leurs principaux concurrents européens tels que le Deustche Bank, l’UniCredit, ou RBS. Malgré cela, on reste encore loin du compte si on en juge la performance des banques américaines.
Banques françaises : le volet réglementaire
On ne néglige pas le fait que grâce à ce bond énorme en avant, les banques ont pu également profité de la dynamique de leurs revenus de banque de financement et d’investissement au second semestre. Avec un taux d’intérêt relativement bas, certains acteurs de la banque du détail ( LCL, Banque postale,…) éprouvent une difficulté à compenser la baisse de leurs revenus d’intérêts.
Les chantiers de la digitalisation et d’automatisation des métiers de banques de détail sont encore en cours. Selon Romain Burnand qui est gérant chez Moneta :
« Les banques françaises n’ont pas de boulevards de croissance devant elle, si ce n’est sur des métiers spécialisés, et depuis la crise, elles font particulièrement attention à leurs coûts. »
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